Mamma mia, pandemia !


C’était reparti.
Comme en 2020, la grande épidémie, que personne n’avait oublié.
Le virus mutant de ce millésime s’était échappé d’un laboratoire sicilien, testant une formule de panacotta OGM, mêlant de l’ADN d’orme du Japon et de brebis d’Écosse. Terriblement contagieux.
Le pire était à venir.
Un vaillant médecin avait lancé l’alarme, des ONG récoltaient des fonds pour que l’on développât un remède. En vain.
On se bousculait sous les statues de Christ guillochées, dans les confessionnaux, sous les icônes de la Vierge. Marris, les fidèles ne savaient plus à quels saints se vouer.
La population de l’Île se réduisait comme banquise au soleil.
Un matin de juin, un rebouteux de Palerme trouva la recette miracle.
Un mélange de brou de noix, de paracétamol pilé et de miel d’acacia. Il fallait l’ingérer deux fois par jour, en laissant couler le robinet de son lavabo, en récitant l’alphabet à l’envers . Exit le virus, pour les grands et les petits !
En attendant le prochain…

TINO RALLAMEJEV



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