Infini confiné


Le virus était coriace. On n’en pouvait plus, 45 jours enfermés, confinés. 1200 morts, c’est beaucoup. Quand le gouvernement a donné le feu vert pour reprendre une vie normale, ce fut une explosion de joie, de fêtes : les restaurants et les bars n’ont pas désempli pendant 72 heures.
Malheureusement, ces débordements de joie et de proximité ont fait redémarrer l’épidémie. On en est à 3789 morts ce matin.

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Le virus était violent. On n’en pouvait mais, 90 jours enfermés, confinés. 12500 morts, c’est beaucoup trop. Quand le gouvernement de transition a donné le feu vert pour reprendre une vie, ce fut une explosion d’allégresse : les restaurants et les bars n’ont pas désempli pendant 2 jours.
Fuck ! Ces débordements de joie et de proximité ont fait redémarrer l’épidémie. On en est à 133789 morts ce soir.

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Le virus était dévastateur. On n’en pouvait mais, 250 jours verrouillés, confinés. 1 million de morts, c’est un cataclysme. Quand le Grand Sachem Médecin a envoyé la fumée verte pour autoriser les sorties, ce fut une fête timide : les livraisons cryogénisées des restaurants sous vide n’ont pas arrêté pendant 3 heures.
Merde, ces débordements de joie et de proximité ont fait redémarrer l’épidémie. On en est à 3789 vivants ce midi.

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Le virusse été mortaile. 12 an dan ma graute jean pouvé plu. Tousse mort, cé tristt. Quan lé survivan son remonai à la surfass, ben cété la fin. Y zon pas écoutai, lé kon.
Moi chui imunizé mé chu itou seule alore je grav sa sur des rauches.

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TINO
 

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